Élévation: 26 794 pieds (8 167 mètres); 7e plus haute montagne du monde; pic de 8 000 mètres; pic ultra-proéminent.
Importance: 11 014 pieds (3 357 mètres); 55e la montagne la plus importante du monde; pic parent: K2.
Emplacement: Népal, Asie. point culminant du Dhaulagiri Himal.
Coordonnées: 28.6983333 N / 83.4875 E.
Première ascension : Kurt Diemberger, Peter Diener, Albin Schelbert (Autriche), Nawang Dorje, Nima Dorje (Népal), 13 mai 1960.
Dhaulagiri dans la chaîne de l'Himalaya
Le Dhaulagiri est le point culminant du Dhaulagiri Himal ou massif au Népal, une sous-chaîne de l'Himalaya qui s'élève entre la rivière Bheri à l'ouest et la rivière Kali Gandaki à l'est. Le Dhaulagiri est la plus haute montagne située entièrement au Népal; tous les autres se trouvent le long de la frontière entre le Tibet et la Chine au nord. Annapurna I, la dixième plus haute montagne du monde à 26 545 pieds (8 091 mètres) de haut, se trouve à 21 miles (34 kilomètres) à l'est du Dhaulagiri.
Le Dhaulagiri s'élève au-dessus des gorges les plus profondes du monde
Le Gandaki, un affluent du Gange, est un important fleuve népalais qui coule vers le sud à travers les gorges de Kali Gandaki. Le canyon profond, qui plonge entre le Dhaulagiri à l'ouest et l'Annapurna I de 26 545 pieds à l'est, est la gorge la plus profonde du monde si elle est mesurée de la rivière aux sommets. La différence d'altitude de la rivière, à 8 270 pieds (2 520 mètres), et le sommet de 26 795 pieds du Dhaulagiri est un étonnant 18 525 pieds. La rivière Kali Gandaki, longue de 391 milles, descend également à 20 420 pieds de son cours supérieur de 20 564 pieds au Nhubine Himal. Glacier au Népal à son embouchure de 144 pieds au Gange en Inde avec une forte baisse de pente de 52 pieds par mile.
Montagnes à proximité dans la gamme
Dhaulagiri I est le nom officiel du pic. Les autres hauts sommets du massif comprennent:
- Dhaulagiri II: 25 340 pieds (7 751 mètres); 2 391 mètres de proéminence; 30e plus haute montagne du monde
- Dhaulagiri III: 25 311 pieds (7 715 mètres); 135 mètres de proéminence (pas assez pour être une montagne séparée dans l'Himalaya)
- Dhaulagiri IV: 25 135 pieds (7 661 mètres); 469 mètres de proéminence (pas assez pour être une montagne séparée dans l'Himalaya)
- Dhaulagiri V: 24 992 pieds (7 618 mètres): 340 mètres de proéminence (pas assez pour être une montagne séparée dans l'Himalaya)
Les sommets classés de l'Himalaya ont au moins 500 mètres (1 640 pieds) d'importance topographique.
Nom sanskrit pour Dhaulagiri
Le nom népalais Dhaulagiri provient de son nom sanskrit dhawala giri, qui se traduit par « belle montagne blanche », un nom approprié pour le haut sommet qui est toujours recouvert de neige.
La plus haute montagne arpentée du monde en 1808
Le Dhaulagiri était considéré comme la plus haute montagne du monde après avoir été découvert par les Occidentaux et arpenté en 1808. Avant cela, on croyait que 20 561 pieds Chimborazo en Équateur, en Amérique du Sud, était le plus élevé au monde. Dhaulagiri a conservé son titre pendant 30 ans jusqu'à ce que des sondages en 1838 le remplacent par Kangchenjunga comme le sommet du monde. Mont Everest, bien sûr, s'empara de la couronne après des sondages en 1852.
Lire l'article Surveys of India découvre le mont Everest en 1852 pour l'histoire complète de la découverte et de l'étude du pic.
1960: Première Ascension du Dhaulagiri
Le Dhaulagiri a été gravi pour la première fois au printemps 1960 par une équipe suisse-autrichienne et deux Sherpas (16 membres au total) du Népal. La montagne, objectif initial de l'expédition française qui a finalement gravi l'Annapurna I en 1950 et la première des quatorze sommets de 8 000 mètres à gravir, a été qualifié d'impossible par les Français. Après avoir tenté le Dhaulagiri en 1958, l'alpiniste suisse Max Eiselin a trouvé un meilleur itinéraire et a fait des plans pour gravir la montagne, obtenant un permis pour 1960. L'Américain Norman Dyrenfurth de Californie était le photographe de l'expédition.
L'expédition, financée par une promesse de cartes postales du camp de base pour des dons, a lentement gravi la crête nord-est, plaçant des camps le long du chemin. Les fournitures ont été transportées jusqu'à la montagne par un petit avion surnommé "Yéti", qui s'est ensuite écrasé sur la montagne et a été abandonné. Le 13 mai, les alpinistes suisses Peter Diener, Ernst Forrer et Albin Schelbert, l'Autrichien Kurt Diemberger et les Sherpas Nawang Dorje et Nima Dorje ont atteint le sommet du Dhaulagiri par une journée claire et ensoleillée. Environ une semaine plus tard, les alpinistes suisses Hugo Weber et Michel Vaucher ont atteint le sommet. Le chef de l'expédition Eiselin espérait également atteindre le sommet, mais cela n'a pas fonctionné pour lui de le tenter. Plus tard, il a déclaré: "Pour moi, les chances étaient assez faibles, car j'étais le leader chargé de la logistique."
1999: Tomaz Humar Solos, face sud non escaladée
Le 25 octobre 1999, le grand alpiniste slovène Tomaz Humar a commencé une ascension en solo de la face sud du Dhaulagiri, jusqu'alors inexplorée. Humar a qualifié cet énorme visage de 13 100 pieds de haut (4 000 mètres), le plus haut du Népal, de "maudit surplombant et escarpé" et son "nirvana". Il portait 45 mètres corde statique de 5 mm, trois amis (appareils à came), quatre broches à glace et cinq pitons, et prévu de en solo toute la montée sans auto-assurage.
Humar a passé neuf jours sur la face sud, grimpant directement au centre de la face, avant de devoir traverser juste en dessous d'une falaise sur 3 000 pieds de son sixième bivouac jusqu'à la crête sud-est. Il a terminé la crête à 7 800 mètres où il bivouaqua. Le neuvième jour, juste en dessous du sommet, Humar a décidé de descendre du côté opposé de la montagne plutôt que de atteindre le sommet et risquer de passer une autre nuit froide et venteuse à l'air libre près du sommet et de mourir de hypothermie. Lors de la descente de la voie normale, il a retrouvé le corps de l'alpiniste anglaise Ginette Harrison, décédée la semaine précédente dans un avalanche. Humar a qualifié son ascension historique d'escalade mixte M5 à M7+ sur des pentes de glace et de rocher de 50 à 90 degrés.
Décès sur le Dhaulagiri
En 2015, 70 alpinistes ont été tués sur le Dhaulagiri. Le premier décès a eu lieu le 30 juin 1954 lorsque l'alpiniste argentin Francisco Ibanez est décédé. La plupart des morts étaient des grimpeurs tué dans des avalanches, dont sept Américains et Sherpas le 28 avril 1969; 2 alpinistes français le 13 mai 1979; deux alpinistes espagnols le 12 mai 2007; et trois Japonais et un Sherpa le 28 septembre 2010. D'autres alpinistes sont morts du mal de l'altitude, de chutes dans des crevasses, de disparitions dans la montagne, de chutes et d'épuisement.
1969: Catastrophe américaine sur le Dhaulagiri
En 1969, une expédition de 11 hommes d'alpinistes américains et sherpas dirigée par Boyd Everett a tenté la crête sud-est non escaladée du Dhaulagiri, bien qu'aucun des membres de l'équipe n'ait d'expérience dans l'Himalaya. À environ 17 000 pieds, six Américains et deux Sherpas comblaient une crevasse de 10 pieds de large lorsqu'une énorme avalanche s'est abattue, emportant tout sauf Louis Reichardt. A cette époque, c'était la pire catastrophe de l'histoire de l'escalade népalaise.
Lou Reichart se souvient de l'avalanche de 1969
Dans l'article "The American Dhaulagiri Expedition 1969" par le membre de l'expédition Lou Reichardt dans Le journal himalayen (1969), Reichardt écrit sur la survie de l'avalanche qui a tué sept autres alpinistes et les conséquences immédiates:
« Puis un brouillard de l'après-midi s'est abattu sur nous. Quelques minutes plus tard... un rugissement entra dans nos consciences. Neutre un instant, il a rapidement constitué une menace. Nous n'avons eu qu'un instant pour chercher refuge avant qu'il ne consume notre monde.
« Je n'ai trouvé qu'un changement de pente dans le glacier pour m'abriter et j'ai été frappé à plusieurs reprises dans le dos par des débris, tous des coups fulgurants qui n'ont pas délogé mes mains. Quand ce fut enfin terminé, supposant que c'était la neige qui n'avait pas pu nous enterrer, je me levai pleinement en m'attendant à être entouré des mêmes sept compagnons. Au lieu de cela, tout ce qui nous était familier – amis, équipement, même la neige sur laquelle nous nous étions tenus – avait disparu! Il n'y avait que de la glace glaciaire sale et dure avec des dizaines de rainures fraîches et d'énormes blocs de glace épars, le grain de l'avalanche. C'était une scène peinte en blanc d'une violence indescriptible, rappelant les premiers éons de la création, quand une terre encore en fusion était forgée; et en même temps, c'était étrangement silencieux et paisible par un après-midi chaud et brumeux. Une falaise de glace triangulaire, poussée hors du glacier par une bande de roche invisible, s'était effondrée et les débris qui en résultaient avaient coupé une bande de 100 pieds de large à travers le large bassin, rempli la crevasse et nous a submergés.
Reichardt a fouillé la zone après l'avalanche et n'a trouvé aucune trace de ses sept compagnons. Il a écrit: «Ensuite, j'ai fait le plus solitaire des voyages sur le glacier et le rocher jusqu'au camp d'acclimatation de 12 000 pieds, jetant des crampons, des surbottes et, enfin, même de l'incrédulité sur le chemin. Je suis revenu avec du matériel et du personnel pour faire une recherche plus approfondie des débris, mais sans succès. Les sondes étaient inutiles; même les piolets ne pouvaient pas pénétrer dans l'énorme masse de glace, à peu près la taille d'un terrain de football et 20 pieds de profondeur. Nous n'avions aucune base rationnelle pour espérer. L'avalanche était de la glace, pas de la neige. Les quelques équipements retrouvés ont été entièrement déchiquetés. Aucun homme n'aurait pu survivre à une balade dans de tels débris.
