Article 86 de l'UCMJ: Absence sans autorisation

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Ceci est un texte annoté de l'article 86: Absence sans autorisation.

Texte

Tout membre des forces armées qui, sans autorisation:

(1) ne se rend pas à son lieu de travail désigné à l'heure prescrite;

(2) va de cet endroit; ou.

(3) s'absente ou demeure absent de son unité, organisation ou lieu de service où il doit se trouver à l'heure prescrite; sera puni comme une cour martiale peut l'ordonner.

Éléments

(1) Défaut de se rendre au lieu de service désigné.

  • a) Qu'une certaine autorité a fixé une heure et un lieu de service à l'accusé;
  • b) Que l'accusé connaissait cette heure et ce lieu; et
  • c) Que l'accusé, sans autorisation, ne s'est pas rendu au lieu de service désigné à l'heure prescrite.

(2) En partant du lieu de service désigné.

  • a) Qu'une certaine autorité a fixé une heure et un lieu de service à l'accusé;
  • b) Que l'accusé connaissait cette heure et ce lieu; et
  • c) Que l'accusé, sans autorisation, s'est rendu du lieu de service désigné après s'être présenté à ce lieu.

(3) Absence de l'unité, de l'organisation ou du lieu de service.

  • a) Que l'accusé s'est absenté de son unité, organisation ou lieu de service où il était tenu de se trouver ;
  • (b) Que l'absence était sans l'autorisation de toute personne compétente pour leur donner congé; et
  • (c) Que l'absence a duré un certain temps. Remarque: Si l'absence s'est terminée par appréhension, ajoutez l'élément suivant :
  • (d) Que l'absence s'est terminée par appréhension.

(4) Abandon de la garde ou de la garde.

  • a) Que l'accusé était membre d'une garde, d'une garde ou d'un service ;
  • b) Que l'accusé s'est absenté de sa section de garde, de garde ou de service ;
  • c) Cette absence de l'accusé était sans autorité; et Remarque: Si l'absence était dans l'intention d'abandonner la section de garde, de garde ou de service de l'accusé, ajoutez l'élément suivant :
  • (d) Que l'accusé avait l'intention d'abandonner sa section de garde, de quart ou de service.

(5) Absence de l'unité, de l'organisation ou du lieu de service avec l'intention d'éviter des manœuvres ou des exercices sur le terrain.

  • a) Que l'accusé s'est absenté de son unité, organisation ou lieu de service où il était tenu de se trouver ;
  • b) Que l'absence de l'accusé était sans autorité;
  • (c) Que l'absence a duré un certain temps;
  • d) Que l'accusé savait que l'absence se produirait pendant une partie d'une période de manœuvres ou d'exercices en campagne; et
  • e) Que l'accusé entendait éviter tout ou partie d'une période de manœuvres ou d'exercices sur le terrain.

Explication

(1) En général: Cet article est destiné à couvrir tous les cas non prévus ailleurs dans lesquels tout membre de l'armée forces est—par la faute des membres—pas à l'endroit où le membre est tenu d'être à un temps. Il n'est pas nécessaire que la personne soit totalement absente de la juridiction et du contrôle militaires. La première partie du présent article relative au lieu de service désigné s'applique que le lieu soit désigné comme rendez-vous à plusieurs ou pour un seul.

(2)Connaissances réelles : Les infractions consistant à ne pas se rendre au lieu de service fixé et à en repartir nécessitent la preuve que l'accusé connaissait réellement l'heure et le lieu de service fixés. L'infraction d'absence de l'unité, de l'organisation ou du lieu de service avec l'intention d'éviter des manœuvres ou des exercices sur le terrain exige la preuve que l'accusé savait réellement que l'absence se produirait pendant une partie d'une période de manœuvres ou de terrain des exercices. La connaissance réelle peut être prouvée par des preuves circonstancielles.

(3) Intention : L'intention spécifique n'est pas un élément d'absence non autorisée. L'intention spécifique est un élément de certaines absences non autorisées aggravées.

(4) Formes aggravées d'absence non autorisée : Il existe des variantes de l'absence non autorisée au titre de l'article 86, paragraphe 3, qui sont plus graves en raison de circonstances aggravantes telles que la durée de l'absence, un type particulier de devoir dont l'accusé s'absente, et une intention spécifique particulière qui accompagne l'absence. Ces circonstances ne sont pas des éléments essentiels d'une violation de l'article 86. Ils constituent simplement des faits particuliers en aggravation. Les absences aggravées non autorisées sont les suivantes:

  • (a) Absence non autorisée de plus de 3 jours (durée).
  • (b) Absence non autorisée de plus de 30 jours (durée).
  • (c) Absence non autorisée d'un gardien, d'un quart ou d'un service (un type spécial de service).
  • (d) Absence non autorisée d'une section de garde, de quart ou de service avec l'intention de l'abandonner (un type spécial de service et une intention spécifique).
  • (e) Absence non autorisée avec l'intention d'éviter des manœuvres ou des exercices en campagne (un type spécial de devoir et une intention spécifique).

(5) Contrôle par les autorités civiles : Un membre des forces armées remis aux autorités civiles sur demande en vertu de l'article 14, (voir R.C.M. 106) ne s'absente pas sans permission tant qu'il est détenu par eux en vertu de cette livraison. Lorsqu'un membre des forces armées, absent avec autorisation ou absent sans autorisation, est détenu, jugé et acquitté par des civils autorités compétentes, le statut du membre en tant qu'absent avec permission ou absent sans permission n'en est pas modifié, quelle que soit la durée tenu. Le fait qu'un membre des forces armées soit condamné par les autorités civiles, ou jugé comme mineur délinquant, ou que l'affaire soit détournée de la procédure pénale ordinaire pour une période probatoire, n'excuse aucune absence non autorisée, car l'incapacité du membre à revenir était le résultat d'une inconduite. Si un militaire est libéré par les autorités civiles sans procès et était en congé autorisé au moment de son arrestation ou de sa détention, il peut être déclaré coupable de absence non autorisée uniquement s'il est prouvé que le membre a effectivement commis l'infraction pour laquelle il a été détenu, établissant ainsi que l'absence résultait de la faute du membre propre faute.

(6) Impossibilité de revenir : Le statut d'absence sans congé n'est pas modifié par l'incapacité de revenir pour cause de maladie, de manque de moyens de transport ou d'autres handicaps. Mais le fait que tout ou partie d'une période d'absence non autorisée ait été en quelque sorte imposée ou involontaire est un facteur d'atténuation et doit être dûment pris en considération lors de l'examen de la disposition initiale du infraction. Toutefois, lorsqu'une personne en congé autorisé, sans faute, est incapable de revenir à l'expiration de celui-ci, cette personne n'a pas commis le délit d'absence sans congé.

(7) Détermination de l'unité ou de l'organisation d'un accusé: Une personne faisant l'objet d'un transfert entre activités est ordinairement considérée comme étant rattachée à l'activité à laquelle il a ordonné de se déclarer. Une personne en service temporaire supplémentaire continue en tant que membre de l'unité régulièrement affectée et si la personne est absente de l'unité temporaire devoir, la personne s'absente sans autorisation des deux unités et peut être accusée d'avoir été absente sans autorisation de l'une ou l'autre unité.

(8) Durée: L'absence non autorisée en vertu de l'article 86, paragraphe 3, est une infraction instantanée. Elle est complète à l'instant où un accusé s'absente sans autorité. La durée de l'absence est une circonstance aggravante dans le but d'augmenter la peine maximale autorisée pour l'infraction. Même si la durée de l'absence ne dépasse pas 3 jours, elle est généralement alléguée dans un cahier des charges de l'article 86, paragraphe 3. Si la durée n'est pas alléguée ou si elle est alléguée mais non prouvée, un accusé peut être reconnu coupable et puni pour seulement 1 jour d'absence non autorisée.

(9) Calcul de la durée : Dans le calcul de la durée d'une absence non autorisée, toute période d'absence continue constatée qui ne dépasse pas 24 heures est comptée comme 1 jour; toute période de ce type qui totalise plus de 24 heures et pas plus de 48 heures est comptée comme 2 jours, et ainsi de suite. Les heures de départ et de retour à des dates différentes sont présumées identiques si non alléguées et prouvées. Par exemple, si un accusé est reconnu coupable d'absence non autorisée de 06h00 le 4 avril à 10h00 heures, le 7 avril de la même année (76 heures), la peine maximale serait basée sur une absence de 4 jours. Cependant, si l'accusé est reconnu coupable simplement d'absence non autorisée du 4 au 7 avril, la peine maximale serait basée sur une absence de 3 jours.

(10) Méthodes de résiliation du retour sous contrôle militaire :

  • a) Remise à l'autorité militaire :Il y a reddition lorsqu'une personne se présente à une autorité militaire, qu'elle soit ou non membre de la même force armée, informe cette autorité de leur statut d'absence non autorisée, et soumet ou démontre une volonté de se soumettre à l'armée contrôler. Une telle remise met fin à l'absence non autorisée.
  • (b) Appréhension par l'autorité militaire : L'arrestation par l'autorité militaire d'un absent connu met fin à une absence non autorisée.
  • (c) Remise à l'autorité militaire : La remise d'un absent connu par quiconque à l'autorité militaire met fin à l'absence non autorisée.
  • d) L'arrestation par les autorités civiles à la demande des militaires: Lorsqu'un absent est placé en détention par les autorités civiles à la demande des autorités militaires, l'absence prend fin.
  • e) Appréhension par les autorités civiles sans demande militaire préalable: Lorsqu'un absent est entre les mains des autorités civiles pour d'autres raisons et que ces autorités mettent l'absent à disposition pour le retour au contrôle militaire, l'absence prend fin lorsque les autorités militaires sont informées de l'absence de l'absent disponibilité.

(11) Constats de plus d'une absence sous une spécification : Un accusé peut à bon droit être déclaré coupable de deux ou plusieurs absences non autorisées distinctes en vertu d'une même spécification, à condition que chaque absence est comprise dans la période alléguée dans le cahier des charges et à condition que l'accusé n'ait pas été trompé. Si un accusé est reconnu coupable de deux ou plusieurs absences non autorisées en vertu d'une même spécification, le maximum la peine autorisée n'excédera pas celle autorisée si l'accusé avait été reconnu coupable des faits reprochés à la spécification.

Infraction moindre incluse

L'article 80 énonce les peines maximales en cas d'AWOL et de désertion.

(1) A défaut de se rendre ou de quitter le lieu de service désigné : Confinement pendant 1 mois et confiscation des deux tiers du salaire par mois pendant 1 mois.

(2) Absence de l'unité, de l'organisation ou d'un autre lieu de service :

  • (a) Pendant 3 jours maximum : Confinement pendant 1 mois et confiscation des deux tiers du salaire par mois pendant 1 mois.
  • (b) Pendant plus de 3 jours mais pas plus de 30 jours : Confinement pendant 6 mois et confiscation des deux tiers du salaire par mois pendant 6 mois.
  • (c) Depuis plus de 30 jours : Décharge déshonorante, confiscation de toutes les soldes et indemnités, et détention pendant 1 an.
  • (d) Depuis plus de 30 jours et résilié par appréhension : Décharge déshonorante, confiscation de toutes les soldes et indemnités, et détention pendant 18 mois.

(3) De la garde ou de la montre: Confinement pendant 3 mois et confiscation des deux tiers du salaire par mois pendant 3 mois.

(4) De la garde ou de la garde avec l'intention d'abandonner : Décharge pour mauvaise conduite, confiscation de toutes les soldes et indemnités, et emprisonnement pendant 6 mois.

(5) Dans l'intention d'éviter les manœuvres ou les exercices sur le terrain : Décharge pour mauvaise conduite, confiscation de toutes les soldes et indemnités, et emprisonnement pendant 6 mois.

Source: Manuel de la cour martiale, 2002, chapitre 4, paragraphe 10

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